Ainsi il y a une gamme mathématique comme il y a une gamme musicale. De ce point de vue, un raisonnement mathématique est comme une suite d'accords tirés de la lyre intellectuelle formée par les raies mathématiques de la pensée humaine, et la découverte d'une branche nouvelle des mathématiques est comparable à celle d'une nouvelle modulation harmonique. Mais tandis qu'on peut très-bien déplacer la gamme musicale sans altérer les rapports harmoniques, on ne peut pas déplacer la gamme mathématique; du moins l'on n'a pas d'exemple, dans l'histoire de la science, que le même théorème se soit presenté, à différentes époques, ou chez différents peuples, dans des tons différents. Les accords mathématiques ont donc une existence absolue, tandis que les accords musicaux n'en ont qu'une relative
      (CREMONA, o. c.).
      (3) Vedi Nuovi studi sul genio, vol. I: Cardano.
      (4) MÖBIUS, Uber der Anlage zur Mathematik. - Leipzig, 1900.
      (5) C. LOMBROSO, L'uomo di genio, 6ª ed., parte III.
      (6) PAOLA LOMBROSO, Sul problema della felicità. Torino, Fratelli Bocca, 1899.
      (7) NELLI, Vita di Galileo, 1793.
      (8) G. ANTONINI, I precursori di C. Lombroso. Torino, Bocca, 1899.
      (9) Nuova Antologia. Roma, 1899.
      (10) C. LOMBROSO, L'uomo di genio. Parte I.
      (11) BINET et LECLER, Annuair de psychologie, vol. III.
      (12) ARAGO, Oeuvres complètes, vol. II, 1854.
      (13) ARAGO, op. cit., vol. III.
      (14) Vie et correspondance de C. Darwin, pag. 32, 1888.
      (15) D. GUERRAZZI, Autobiografia. Firenze, 1900.
      (16) NELLI, Vita di Galileo.
      (17) STARBUCK, The psychologie of Religion.