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(51)"data benedictione" la phrase de l'ablatif absolu pourrait provenir d'un souci de rythme syllabique; en effet le passage nous parait versifié, de façon irrégulière certes, comme il suit : "Profectique sunt ad navim (8 syllabes) /
et ceperunt navigare (8) data benedictione (8) vicissim.
Cum autem venissent (8) ad aliam insulam cepit (8) illa navis stare antequam (8) portum illius potuissent (8) tenere. Sanctus Brendanus (8) Precepit fratribus exire (9) de navi et ita fecerunt (8) Tenebantque navim ex utraque (9) parte cum funibus usque (8) / dum ad portum venit. Erat aùtem (9) illa insula petrosa (7) sine ulla herba. Silva rara (9) erat ibi et in litore (8) illius nihil de arena (8) / fuit. Porro pernoctantibus (9) in orationibus et (8) / in vigiliis fratribus (8) foras de navi vir Dei (8) sedebat intus (5).
Il est évident qu'il est extrêmement difficile d'être certain quant au découpage proposé, en dépit d'un ordre des mots digne de la poésie.
(52)"ne fuissent perterriti" : autre exemple de conjugaison anlytique (latin class. "ne essent perterriti"); voir note 2 Ch IX.
(53)"cum Sanctus Brendanus cantasset" : le ms. porte "cantavit"; si nous corrigeons par "cantasset", c'est en fonction du reste du texte qui préfère faire suivre "cum" du subjonctif. De même ci-dessous "cum ministrassent et. cepisset" (alors que le ms. porte "ministrabant"). Voir note 16 CH I.
(54)"Portare" : voir note 7 Ch. IX.
(55)"ceperunt ... cepisset,..cepit ... ceperunt" : Ces répétitions sont elles un effet de style ou une maladresse ? Il faut noter que le ms. porte "cecipit" (que nous corrigeons en "cepit") : ce redoublement au parfait est à rapprocher de la grammaire du Vieil-Irl.
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