- ...Je dirai un mot des experiences que j'ai déja entrepris. J'ai fait de l'air fixe, et de l'air inflammable. Ayant procedé puor ces deux genres d'air avec l'acide vitriolique, je voulus aussi essayer ce que m'offriroient les acides végétaux, le vinaigre, et le jus de citron; et je me suis procuré par le moyen de l'un aussi bien que de l'autre l'air fixe, et l'air inflammable...ce dernier en verité en très-petite quantité. Il m'a paru que l'eau imbibée d'air fixe tire un peu à la saveur de l'acide même, qui a dissout la terre calcaire. Or je me trompe, ou j'ai senti l'odeur, et le goût bien décidé de vinaigre ou de citron, selon que j'ai employé l'un ou l'autre. En employant l'acide vitriolique l'eau avoit contracté un piquant bien différent, et son odeur particulière. A vous dire vrai je ne voudrois pas des différences si marquées, si je dois admettre que l'air fixe n'emprunte point l'acide d'autrui; qu'il est par lui-même une acide d'une nature particuliere etc. et je crains que cela confirmera mes doutes. Une autre diffirence, que j'ai remarqué, c'est que l'air fixe que je me procure avec le vinaigre n'est plus à beaucoup prés si miscible avec l'eau, que celle developpée par l'acide vitriolique." Tali furono le mie prime esperienze e i dubbi circa l'acidità considerata dal dott. Priesley, e dott. Blacs, e Bergman, e da tutti quasi universalmente come appartenente essenzialmente all'aria fissa. Ma l'ab. Fontana ha confermati poi quest sospetti, e messo in chiaro lume, come l'acido vitriolico od altro possa star combinato all'aria comune, e formar per tal combinazione quella appunto che diciam aria fissa: come quest'acido non l'abbandoni nemmen passando attraverso l'acqua, e neppure incontrandosi coi sali alcalini per ragione della maggiore affinità che ha quest'acido coll'aria stessa ecc.
| |
Bergman Priesley Fontana
|