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      Lafontaine lo salutava emulo d'Orazio ed erede della sua lira. Orazio il Racan lo leggeva e imitava tradotto, e per ciò forse rimaneva originale e francese. Felice - poetava - chi rinunziando alle lusinghe dell'ambizione, se ne vive su 'l suo, misurando i desidéri alle forze.
     
      Il laboure le champ que labourait son père,
      Il ne s'informe pas de ce qu'on délibèreDans ces graves conseils d'affaires accablés:
      Il voit sans intérêt la mer grosse d'orages,
      Et n'observe des vents les sinistres présagesQue pour le soin qu'il a du salut de ses blés.
     
      Roi de ses passions, il a ce qu'il désire.
      Son fertile domaine est son petit empire,
      Sa cabane est son Louvre et son Fontainebleau;
      Ses champs et ses jardins sont autant de provinces;
      Et sans porter envie à la pompe des princesSe contente chez lui de les voir en tableau,
     
      Il voit de toutes partes combler d'heur sa famille.
      La javelle à plein poing tomber sous la faucille,
      Le vendangeur ployer sous le faix des paniers;
      Et semble qu'à l'envi les fertiles montagnes,
      Les humides vallons et les grasses campagnesS'efforcent à remplir sa cuve et ses greniers.
     
      Il suit, aucune fois, le cerf par les foulées,
      Dans ces vieilles forêts du peuple reculées,
      Et qui même du jour ignorent le flambeau:
      Aucune fois des chiens il suit les voix confuses,
      Et voit enfin le lièvre, après toutes ses ruses,
      Du lieu de sa naissance en faire le tombeau....
     
      Il soupire en repos l'ennui de sa vieillesseDans ce même foyer où sa tendre jeunesse
      A vu dans le berceau ses bras emmaillottés;
      Il tient par les moissons registre des années,


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Conversazioni critiche
di Giosuè Carducci
Sommaruga Roma
1884 pagine 237

   





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