Si vous voulez que j'aime encore,
Rendez-moi l'âge des amours;
Au crépuscule de mes joursRejoignez, s'il se peut, l'aurore.
La mossa è anche qui oraziana,
Quod si me noles usquam discedere, reddesForte latus, nigros angusta fronte capillos,
Reddes dulce loqui, reddes ridere decorum etInter vina fugam Cinarae moerere protervae57.
(Che se non vuoi che io mi stacchi mai da te, rendimi il fianco gagliardo, i capelli che ombreggino neri la fronte, rendimi il dolce favellare e il rider grazioso e il sapermi lamentar tra i bicchieri della fuga di Cinara capricciosa).
Ma la plasticità romana di Orazio è, e doveva essere, smorzata e smussata nella causerie dello spirito francese.
Des beaux lieux où le dieu du vinAvec l'Amour tient son empire,
Le Temps, qui me prend par la main,
M'avertit que je me retire.
De son inflexible rigueurTirons au moins quelque avantage:
Qui n'a pas l'esprit de son âge,
De son âge a tout le malheur.
Laissons à la belle jeunesseSes folâtres emportemens.
Nous ne vivons que deux moments:
Qu'il en soit un pour la sagesse.
Quoi! pour toujours vous me fuyez.
Tendresse, illusion, folie,
Dons du ciel qui me consoliezDes amertumes de la vie!
On meurt deux fois, je le vois bien:
Cesser d'aimer et d'être aimable,
C'est une mort insupportable;
Cesser de vivre, ce n'est rien.
Certi pesanti illustratori delle poesie leggiere di Voltaire, il Rivarol li paragonava ai commessi di dogana che marchiano co' loro piombi i veli d'Italia: sarà dunque meglio passare senza commenti alla seconda parte, che è anche piú bella, a parer mio, della prima.
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