- IIs ne sont pas les maitres de leur indépendance personnelle, comment pouvent ils conquérir l'indépendance d'une nation? Qu'ils conquièrent donc leur propre liberté. La maison de Savoie s'est ruinée en combattant la liberté religieuse de la réformation, la liberté politique de la révolution; en 1814 elle a été mille fois pire que l'Autriche; en 1821 elle a trahi; en 1834 elle a été plus cruelle que l'empereur. La cour de Turin a toujours flotté entre les jésuites et lei carbonari, entre la France et l'Autriche, entre l'ambition et la peur. Le libérateur militaire de l'Italie sera toujours, même involontairement, l'homme de 1821. Au moment de la guerre, lei patriotes sans chambres, sana ministres responsables, sans lois inviolables, douteront des généraux, des officiers, de la cour. On recevra l'ordre de s'arrêter au moment de l'attaque, de se retirer au moment de la marce, et la possibilité d'une volteface pourra provoquer ou produire les effets de la trahison (pag. 30).
      S'obstinetion à chercher une vaine indipendance en ajournant la liberté? On manquera l'une et l'autre (pag. 30).
      Dans ce moment l'Italie adore encore sei idoles; elle est paienne et matérialiste; elle attend un Messie, des libérateurs; elle demande la justice à des baionnettes. C'est d'elle que la révolution pourrait dire comme Samuel: donnons lui un roi pour la punir (pag. 48)".
     
      (2) Per chi volesse saper qualche cosa sul numero e la condizione dei morti dalla parte del popolo, valga il seguente scritto, che inserii nell'Italia del Popolo del 3 luglio, sotto il titolo: