- Il est faux que j'aie été envoyé aux volontaires par Charles Albert;
-Il est faux que je ne me sois trouvé avec eux;
- Il est vrai que Charles Albert m'a refusé le secours de quelques bataillons piémontais et de l'artillerie, pour seconder les opérations militaires de me volontaires.
Voici mes explications:
Au prernier signal de l'indépendance italienne, je quittais la Suisse et mon grade de colonel fédéral que j'y occupais, pour accourir à Milan offrir mon bras et mon épée à la cause de ma patrie.
Le gouvernement provisoire me nomma aussitôt général dans l'armée de ligne italienne avec brévet du 30 mars 1848; et par un second brévet de meme date, me nomma commandant suprême de tous les corps des volontaires suisses, piémontais, lombards, génois, etc. etc.
Je partis de Milan muni de pleins pouvoirs de la part du gouvernement provisoire, qui, à cette époque (30 mars) avait, il faut du moim le croire si j'en juge d'après mes instructions, de bonnes intentions pour poursuivre l'ennemi et faire la guerre d'insurrection, guerre qui était la seule capable de mous sauver.
C'était donc le gouvernement provisoire et non Charles Albert qui m'avait donné le commandement en chef des volontaires.
Depuis le moment où j'ai accepté le commandement des volontaires jusqu'à celui où je l'ai quitté, c'est à dire, du 30 mars au 30 avril, je n'ai jamais cessé un seul instant d'être au milieu d'eux, en partageant leur bonne ou mauvaise fortune et depuis Brescia jusqu'aux porte de Trento; nous avons partant chassé l'ennemi (!!!) à Salò, à Vestone, Rocca d'Anfo, Caffaro, Condino et Tione etc.
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