Quando nel 1810 il Fauriel pubblicò finalmente la Parteneide in francese, il primo gli scriveva: "Vous avez rencontré des beautés pures et presque angéliques, vous avez été attiré vers elles, vous les avez saisies, vous en avez été pénétré et nous les avez rendues avec le ton et le style qui leur conviennent;" il secondo, come scrive il Sainte-Beuve, "réinstallé à Milan, adressait A Parteneide une pièce de vers allégoriques dans le genre de son Urania, et il semblait se promettre de faire en italien une traduction, ou quelque poème analogue sur ses montagnes. Voici" prosegue il Sainte-Beuve "un passage dans lequel il exprime l'impression vive qu'il ressentit lorsque la belle Vierge lui fut présentée par son second guide, par ce cher Fauriel, qui la lui amenait par la main. Manzoni nous pardonnera d'arracher à l'oubli ces quelques vers de sa jeunesse, ce premier jet non corrigé (non corretto, est-il dit en marge); il nous le pardonnera en faveur du témoignage qu'il y rend a son ami:"
......... Col tuo secondo ducaTe vidi io prima, e de lo sacre danze
O dimentica o schiva; e pur sì franco.
Sì numeroso il portamento, e tantoDi rosea luce ti fioriva il volto,
Che Diva io ti conobbi, e t'adorai.
Ed ei sì lieto ti ridea, sì lietaD'amor primiero ti porgea la destra,
Di sì fidata compagnia, che primoGiurato avrei che per trovarti ei l'erta
Superasse de l'Alpe, ei le tempesteAffrontasse del Tuna, e tremebondo
Da la mobil Vertigo e da l'ardenteConfusïon battuto in sul petroso
Orlo giacesse. Entro il mio cor fêan lite
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Alessandro Manzoni
Studio biografico
di Angelo De Gubernatis
Le Monnier Firenze 1879
pagine 296 |
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