Pagina (81/607)

   

pagina


Pagina_Precedente  Pagina_Successiva  Indice  Copertina 

     
      Il y a des familles par enchaînement, dont les genres, liant chacun celui qui le suit avec celui qui le précède, forment une véritable série dans laquelle le dernier ne se rattache au premier que par cette suite de chaînons intermédiaires et peut quelquefois lui ressembler assez peu.»
      Questa geniale divinazione per cui Adriano De Jussieu inventava precocemente una metafora, la quale emana direttamente dalla teoria della variabilità, è per me un argomento di autorità molto significante in favore della teoria medesima.
      Mi si permetta ancora una citazione. Aug. Pir. De Candolle nella Théorie élementaire de la botanique condanna acerbamente la teoria della variabilità. «Théorie improbable, puisqu’elle est contraire à la masse générale des faits les mieux connus, et inutile, puisque, si elle était vraie, nous dévrions, sous peine de ne rien savoir, nous conduire comme si elle était fausse, et étudier comme aujourd’hui, les formes les plus habituelles des êtres. Remarquons que tous ceux qui ont nié la permanence des espéces, une fois engagés dans cette route se sont trouvés entrainés à soutenir des assertions évidemment absurdes: comme par exemple, que les formes des êtres sont le résultat de leurs habitudes: que le fourmiller a une langue allongée et visqueuse, parce qu’il aime les fourmis; ou que l’homme a un nez, parce qu’il se mouche, etc. Défions nous donc de ce pyrrhonisme dangereux (p. 160 ed. 1813)».
      L’asserzione messa in campo da De Candolle che se la teoria della variabilità fosse verace, noi dovremmo condurci come se non esistesse o come se fosse falsa, è per lo meno singolare.


Pagina_Precedente  Pagina_Successiva  Indice  Copertina 

   

Memorie di biologia vegetale
di Federico Delfino
pagine 607

   





Adriano De Jussieu Candolle Théorie De Candolle