Je ne vous diray des considerations de la continuation de ses souffrances, oultre ce que j'en escripts à Mons.r de Peiresc, sinon que si Mons.r de Peiresc, par les habitudes qu'il a avec Monseig.r le Card.al Barberin, pouvoit interceder envers luy pour obtenir quelque moderation de ces grandes rigueurs, et luy faire obtenir ce dont on luy avoit donné esperance, c'est assçavoir la liberation de sa restriction en sa metairie et liberté de se pouvoir transferer à Florence et ailleurs, il feroit une œuvre de grand merite et d'une memorable charité. Il semble qu'il puisse sans grand scrupule faire ceste supplication, estant notoire de delà les montz que les severités des prohihitions pour telles causes ne sont observées en France, et qu'on ne s'y arreste point. Toutesfois je m'en rapporte à sa prudence et à la vôtre, sçachant et estant très asseuré que s'il ne le faict, ce ne sera point par manquement d'affection, ains par considerations justes qui ne le permettront. Je vous salüe humblement et suis,
Monsieur et tres cher amy,
De Paris, le 10 Nov.re 1634.
Votre très humble serviteurDiodati.
3010*.
ELIA DIODATI a NICCOLÒ FABRI DI PEIRESC in Aix.
Parigi, 10 novembre 1634.
Bibl. Nazionale in Parigi. Fonds français, n.° 9544, Correspondance de Peiresc, Divers, T. 10, car. 223. - Autografa.
.... J'ay eu de Mons.r Galilei les verres du telescope que Mons.r Gassendi luy avoit demandés, que j'ay baillés a M.r Luillier(496) pour les luy faire tenir. Vous feriés avec cela des magnifiques observations, car il me mande qu'ils sont tres parfects.
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