Di Lione, questo dì 12 di 9bre 1635.
      Di V. S. molto Ill.eS.r G. G.
      Ser.re Aff.mo e Dev.moRub.to Galilei.
     
      Il S.r Diodati mi raccomanda l'alligata sua lettera, che grato mi sarà saperne la ricevuta.
     
     
     
      3212*.
     
      MARINO MERSENNE a NICCOLÒ FABRI DI PEIRESC [in Aix].
      [Parigi], 17 novembre [1635].
     
      Bibl. Nazionale in Parigi. Fonds français, n.° 9543, car. 31. - Autografa.
     
      .... je m'estonne que, vous ayant envoyé les 2 livree du son et des mouvements(1103), où j'examine si particulièrement et si peniblement les observations du S.r Gallilée, vous ne m'en escriviez pas un seul mot, puisque je m'estois souzmis à y changer ce que vous jugeriez à propos. Je suis certain qu'il n'y est nullement offensé, et que, voyant ma diligence aux observations, il la louëra, si procède candidement. Vous demandez l'autre livre, a sçavoir le 3e des mouvements(1104): il n'y a plus rien touchant Galilée....
      Avant que d'achever la presente, il faut que je vous confesse que je ne puis m'imaginer que vous ne soyez mary de ce que j'ay dit contre les positions du S.r Galilée. Mais considerez que nous sommes hommes comme luy, et que, parlant aprez luy du mesme sujet qu'il a entamé et que nous avons peut estre mieux speculé, que ce nous seroit quelque deshonneur d'avoir celé ce qui ne respond pas à la vérité, puisque nous faisons profession de sapper l'erreur où nous la trouvons, sans prejudice d'aucun. Il n'a point d'autre but que de la chercher, comme je croy, et de l'embrasser en la trouvant. Neantmoins dechargez hardiment vostre coeur et commandez tout ce que vous voudrez, mais aprez avoir leu ce dont il est question; car je voy bien par vos lettres que vous n'avez pas leu mon livre des mouvemens, autrement vous ne chercheriez pas mes conceptions ailleurs, puisqu'il y en a d'assez particulières, et neantmoins qui sont approuvées de bous esprits de pardeça, et qui, sans faire tort a Galilée, ne luy en cèdent rien.