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      Et il n'importe qu'en sa figure les parties de la ligne droite, IO, PY, etc. ne soient point touchées par la circonference HIKL, car elles le sont en recompence par d'autres parties de la superficie ABC, et ainsy ne sont non plus vuides que les parties OP, YZ, etc.
      P. 28(909). C'est aussy un sophisme que son argument, pour prouver qu'un point est egal a une ligne ou a une superficie. Car in formâ on ne peut conclure, sinon que la ligne ou superficie n'est pas un plus grand cors solide que le point, et non qu'elle n'est pas plus grande absolument.
      P. 31(910). Il manque en tout ce qu'il dit de l'infini, en ce que, nonobstant qu'il confesse que l'esprit humain, estant fini, n'est pas capable de le comprendre, il ne laisse pas d'en discourir tout de mesme que s'il le comprenoit.
      P. 40(911). Il dit que les cors durs, devenant liquides, sont divisez en une infinité de points: ce qui n'est qu'une imagination fort aisée a refuter, et dont il ne donne aucune preuve.
      P. 42(912), Il monstre n'estre pas sçavant en la catoptrique, de croire ce qui se dit des miroirs ardans d'Archimede, lesquels i'ay demonstré estre impossibles en ma Diop., p. 119.
      P. 43(913). Son experience, pour sçavoir si la lumiere se transmet en un instant, est inutile; car les ecclipses de la lune, se rapportant assez exactement au calcul qu'on en fait, le prouvent incomparablement mieux que tout ce qu'on sçauroit esprouver sur terre.
      P. 48(914). Il fait considerer une ligne droite, descrite par le mouvement d'un cercle, pour prouver qu'elle est composée d'une infinité de poins actu, ce qui n'est qu'une imagination toute pure.


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Le opere di Galileo Galilei
Volume XVII. Carteggio 1637-1638
di Galileo Galilei
Barbera Firenze
1964-1965 pagine 584

   





Archimede Diop