P. 83(923). Tout ce qu'il dit icy ne peut estre determiné sans sçavoir ce que c'est que la pesanteur. Et tout ce qu'il met iusques a la fin de ce dialogue, touchant la musique, est vulgaire pour vous et pour moy.
P. 103(924). Il dit que le son des chordes d'or est plus bas que celuy des chordes de cuivre, a cause que l'or est plus pesant; mais c'est plutost a cause qu'il est plus mol. Et il se trompe, de dire que la pesanteur d'un cors resiste davantage a la vitesse de son mouvement que sa grosseur.
P. 114(925). Il compare la force qu'il faut pour rompre un baston de travers, avec celle qu'il faut pour le rompre en le tirant de haut en bas, et dit que, de travers, c'est comme un levier dont le soustien est au milieu de son espaisseur; ce qui n'est nullement vray, et il n'en donne aucune preuve.
P. 129(926). Sa consideration, pourquoy les poissons peuvent estre plus grands que les animaux terrestres, n'est pas mauvaise.
P. 140(927). Ce qu'il dit des bois qui doivent estre coupez en demi-parabole pour resister par tout egalement, est vraye a peu prés: mais tout le reste est vulgaire.
P. 146(928). Ses deux façons pour descrire la parabole sont du tout mechaniques, et en bonne geometrie sont fausses.
P. 157(929). Il suppose que la vitesse des poids qui descendent, s'augmente tousiours esgalement, ce que i'ay autrefois creu comme luy; mais ie croy maintenant sçavoir par demonstration qu'il n'est pas vray.
P. 166(930). Il suppose aussy que les degrez de vitesse d'un mesme cors sur divers plans sont égaux, lorsque les elevations de ces plans sont egales, ce qu'il ne prouve point, et n'est pas exactement vray; et pour ce que tout ce qui suit ne depend que de ces deux suppositions, on peut dire qu'il a entierement basti en l'air.
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