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      S'il en faut désigner plusieurs, on place un chiffre à la gauche; par exemple, Cu + O désigne l'ozidule de cuivre, et Cu + 2O l'oxide de cuivre. Mais pour exprimer un atome composé du second ordre, il faudrait, d'après cette méthode, une formule trop longue; c'est pourquoi nous l'abrégeons de la manière suivante. L'oxigène, entrant dans la plupart des combinaisons, et souvent pour un nombre considérables d'atomes, nous l'indiquons par des points sur le radical oxidé, et nous en mettons autant qu'il y a d'atomes d'oxigéne dans l'oxide; par exemple, l'oxidule de cuivre = Cu, et t'oxide de cuivre = Cu; l'acide sulfureux = S et l'acide sulfurique = S; ce qui fait voir que l'oxidule de cuivre contient un atome d'oxigène, que l'oxide de cuivre et l'acide sulfureux en contiennent 2, et l'acide sulfurique 3. Un sel composé de ces substances, par exemple, le sulfate de l'oxidule de cuivre, sera désigné par CuS; et lorsque l'un des corps combustibles y entre pour plusieurs atomes, on en marque le nombre par un petit chiffre placé à la droite de la lettre, en haut, comme un exposant algébrique; par exemple, CuS2 signifie sulfate d'oxide de cuivre, et indique que pour chaque atome de cuivre ou d'oxide de cuivre, ce sel contieni deux atomes de soufre ou d'acide sulfurique. Cette formule montre donc tout-à-la-fois le rapport entre l'acide et la base, entre les radicaux et entre l'oxigène des corps oxidés. J'ai trouvé que cette méthode donnait beaucoup de facilité pour exprimer par écrit la composition des corps d'aprés la théorie des proportions chimiques.


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Jons Jacob Berzelius e la sua opera scientifica
di Icilio Guareschi
Utet Torino
1915 pagine 398