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      Dans le cinquième tableau l'auteur a rassemblé des mots communs aux quatre langues modernes, et qui, bien que romains, ne s'accordent pas avec le latin classique: par exemple ignis, se rend dans les quatre langues par feu, fuoco, fuego et fuoc; ensis par sabre (il fallait dire epée), sciabla, espada, sabbia; humerus par épaule, spale (sic), espala (sic), espal. Ces exemples ne prouvent pourtant pas que les 4 langues aient puisé dans un idiome plus ancien que le latin classique, car les mots cités par l'auteur peuvent tout aussi bien dater du temps de la décadence de l'empire et de la langue latine; ainsi feu, fuoco, fuego et fuoc sont du temps de la basse latinité, lorsque les mots anciens étaient déjà détournés en partie de leur véritable acception, et lorsque le mot de foyer (focus), qui désignait d'abord le lieu du feu, fut employé par les barbares pour exprimer le feu même. Enfin, dans le dernier tableau, l'auteur a voulu rassembler des mots [4333]communs au latin et moldave, et manquant aux trois autres langues, afin de prouver que le moldave ne dérive pas des langues modernes. Parmi ces exemples se trouvent verbum, verbe; magis, moi (sic). Cependant verbe et mais (autrefois dans le sens de magis) sont aussi français. Ces exemples ne peuvent donc servir de preuve. D-G. (Depping.) Bull. de Féruss. loc. cit. alla p.4312. Févr. 1825. t.3. art.152. p.118-9.
      (10-11. Agos. 1828.)
     
      Alla p.4331. E credo che i cattivi sieno assai più rari che i buoni uomini, purchè non si chiamino cattivi (come si fa sempre) quelli che trattano male noi perchè noi trattiamo male o indiscretamente loro; perchè non vogliamo, o non sappiamo (cosa frequentissima), trattarli bene.


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Zibaldone. Pensieri di varia filosofia e di bella letteratura
Parte Seconda
di Giacomo Leopardi
pagine 1555

   





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