Dans l'oubli des devoirs s'évanouit ton nom,
Oui, pour qu'un brodequin venu de Sicyone,
Rie a des pieds mignons, qu'à de beaux doigts rayonneUn grand rubis dans l'or, que les plus fins tissus
S'abreuvent chaque jour des sueurs de Venus.
Ton bien, 1'antique fruit des vertus paternelles,
Flotte en mitre, en rubans sur la tête des belles,
Traîne sur les pavés en robes, en manteauxTeints des molles couleurs d'Alindie et de Chíos.
Puis le vin coule à flots; aux festins que tu donnes,
Il faut encor parfums, tapis moelleux, couronnes.
Vain effort du plaisir! du fond de ces douceursMonte un dégôut amer qui tue au sein des fleurs.
Soit qu'un remords secret avertisse ton âmeQua tu perds tes beaux ans dans un repos infâme,
Soit que par ta maîtresse un mot dit au hasardAit planté dans ton cœur un soupçon, comme un dard,
Qui s'y fixe, y descend, creuse une plaie ardente,
Soit que ton œil jaloux, épiant sur l'amanteQuelque regard furtif, surprenne avec effroi
La trace d'un souris qui ne fut pas pour toi.
Qui veramente il Marchetti traducendo:
O perchè troppo ha cupidi e vagantiGli occhi e troppo gli volge al suo rivale
E con lui troppo parla e troppo ride,
ha guastato la finezza di quel in vultuque videt vestigia risus, nots, dice benissimo il Martha, qui peignent avec une si heureuse hardiesse la jalousie dont la perspicacité dèmêle sur un visage impassible non pas seulement un sourire, mais les traces d'un sourire infidèle.
Ora sentiamo come il Molière lo scolare del Gassendi, che s'era provato alla versione di Lucrezio, ne trasportasse un tratto nel suo Misantropo8:
| |
Sicyone Venus Alindie Chíos Marchetti Martha Molière Gassendi Lucrezio Misantropo
|