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      » Il portinaio riferisce la cosa al signore del luogo, padre del narratore. Quegli, sdegnato, ne parla con Uterpandragon, e gl’impone di armarsi e di uscire: «Et se vous encontre celluy qui dit que n’estes mie chevalier povés monstrer que vous estes chevalier, vous pourrés ceans remanoir: nous vous ferons adont(1889) l’onneur aussi grant comme l’en doit faire a chevalier errant; mais se vous chevalier n’estes, je vueil que vous vous en aillés hors, et le chevalier qui est la dehors vieigne ceans. Nous voulons mieulx ceans honnorer ceulx qui chevaliers sont, que ceulx qui ne le sont mie.»(1890) Uterpandragon esce corrucciato; a lui il piccolo cavaliere non nega che l’affermazione sua è stata un’astuzia per cavarlo fuori di là e provarsi con lui. Non già perché abbia la fregola di combattere, ma perché era convenevole che «le meilleur chevalier de nous deux eüst l’aise de cest hostel cestui [497] soir et fust leans en paix et en repos; et l’autre, qui si bon chevalier n’est, demourast dehors a telle aise come il pourroit avoir». Siccome è tardi e la battaglia di spade andrebbe per le lunghe, il piccolo cavaliere fa una proposta: «Or soit la bataille quittee, et jostons ensemble entre nous deux, par tel convenant, que si je vous puis abatre, que vous me teignés pour meilleur chevalier de vous et que li hostel me remaigne; se vous me povés mettre a terre, je diray adont tout plainement que vous estes meilleur chevalier que je ne suis, et vous quitteray adont l’ostel.» Il re accetta di buon grado.


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Le fonti dell'Orlando Furioso
di Pio Rajna
pagine 965

   





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