A l'autre bout du tube de porcelaine j'ajoutais au moyen d'un bouchon un tube à boules à trois branches, analogue à celui de MM. VARRENTRAPP et WILL, pour la détermination de l'azote, avec cette différence que j'y soufflais trois boules assez larges dans la branche horizontale, pour qu'il pût contenir une quantité assez grande de liquide, et qu'il ne fût pas obstrué par le précipité qui devait s'y produire. Je plaçais dans ce tube une dissolution de nitrate d'argent avec excès d'acide nitrique, destinée à retenir l'acide hydrocyanique et l'ammoniaque.
Après l'opération je retirais le liquide et le précipité de cyanure d'argent qui s'y était formé: je séparais au moyen de la filtration le cyanure: dans le liquide je précipitais l'argent par un excès d'acide hydrochlorique, puis je filtrais, et j'y ajoutais une dissolution de chlorure de platine; en évaporant au bain marie, et reprenant le résidu par l'alcool concentré j'avais du chlorure platinico-ammonique: le cyanure d'argent fortement calciné me donnait de l'argent métallique qui représentait son équivalent d'acide hydrocyanique: le chlorure platinico-ammonique me fournissait par la calcination une quantité équivalente de platine métallique représentant une quantité équivalente d'ammoniaque. Je dois ajouter que pour rendre la décomposition de l'éther nitreux aussi complète que possible j'employais un tube long da 5 à 6 décimètres, que je remplissais de fragments de ponce lavée à l'acide hydrochlorique et fortement calcinée; la température était maintenue au rouge-blanc.
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