Il nome di guajacolo o d'acido guajacilico fu dato da Hlasiwetz,(113) quando trovò questo corpo nel creosoto.
      Per quanto sia stata modificata la formola data dal Sobrero, però i caratteri generali sono quelli del guajacolo, quale era descritto sino al 1894 circa, quando fu ottenuto la prima volta allo stato cristallino dal Béhal.
     
      XIII.
     
      NOTE SUR L'OLIVILE.(114)
     
      L'olivile, découverte et analysée par M. Pelletier en 1816, s'obtient très-facilement en soumettant d'abord la résine de l'olivier, réduite en poudre, à un traitement par l'éther; dissolvant ensuite le résidu dans l'alcool bouillant, et laissant cristalliser, par refroidissement, la dissolution filtrée; on la débarrasse aisément de la matière résineuse qui la souille en la jetant sur un filtre, et la soumettant à un lavage à l'alcool froid, qui n'en dissout que très peu, et la laisse tout-à-fait blanche. En la redissolvant et la faisant cristalliser de nouveau, on l'obtient en petites aiguilles brillantes rayonnées.
      L'olivile se dissout très-bien dans l'alcool et dans l'eau, et cristallise dans les deux véhicules: elle se dissout aussi dans l'éther, mais en petite quantité, et dans les huiles volatiles et fixes.
      L'olivile présente, comme l'acide lithofellinique, l'acide sylvique et autres substances, le phénomène d'une fusibilité différente, suivant qu'elle est cristallisée ou amorphe. Lorsqu'elle est en cristaux, son point de fusion est à 120 degrés; elle prend par la fusion un aspect résineux, ne perd et ne gagne rien en poids; par le refroidissement, elle ne perd pas sa transparence; se fendille, sans reprendre la structure cristalline; son point de fusion est alors à 70 degrés. En la dissolvant dans l'alcool et la faisant cristalliser de nouveau, elle revient au premier point de fusion, c'est-à-dire à 120.