Così pure ho fatto io nel lavoro: Francesco Selmi e la sua opera scientifica, Torino 1911, pag. 49.
     
      XVII.
     
      SUR L'HUILE ESSENTIELLE DE BOULEAUPAR
      M. A. SOBRERO(130)
      Docteur en médicine et chirurgie(131)
     
      Le bouleau (Betula alba), plante qui végète abondamment sur les hautes montagnes et dans les régions du Nord, reçoit dans la Russie septentrionale une application toute particulière à ce pays. Son écorce, soumise à une combustion incomplète dans des appareils semblables à ceux à l'aide desquels on prépare le noir de fumée, fournit un goudron liquide, riche en produits huileux pyrogénés, et contenant en outre des matériaux propres à la plante, qui n'ont pas été décomposé. Ce goudron ne perd rien de sa fluidité même par un froid considérable, et c'est à cause de cette propriété que les Russes l'emploient pour graisser les essieux de leurs voitures, à l'exclusion des substances grasses ordinairement destinées à cet usage: il est en outre employé pour former un enduit sur les toitures des maisons, et les rendre imperméables à l'eau.
      Ce produit soumis à la distillation donne un liquide huileux, brun, fortement odorant, plus léger que l'eau, et doué d'une réaction acide prononcée; c'est sur ce liquide, préparé par les soins de M. Boutin, que nous avons entrepris quelques recherches dont nous rendons compte dans cette note.
      L'huile brute, soumise à une nouvelle distillation régulièrement ménagée, fournit des liquides différents suivant la température; à +100° on en retire une huile d'une couleur jaune clair, d'une odeur assez agréable, rappelant à la fois celle de la térébenthine et celle du bouleau.