466
GIUSEPPE DRVINCENZI
dissolution d'acide sulfurique pour la dècaper, ot on plonge les deux plauches horizontaleinent l'une vis *Vvis de l'autrc, à la di-stauce de cinq millimòtres, dans uuo dissolution de sulfate do cuivre à quiuze dégrcs. L'acide sulfurique de la décomposifcion du sulfate de cuivre dissout toutes les partics de la planche de zinc qui ne sont pas recouvertes du vernis. Le veruis, au contact duquel le sulfate de cuivre ne se décompose pas, no aouffre pas la inoin-dre altération. A cause de la grande affinité que l'acide sulfurique a pour le zinc, en comparaison de la faible affinité qu'il a pour le cuivre, l'emploi de ce sei et le rapprochement des planches donnenfc lieu une très-encrgique action électro-chimique. Au boufc de quel-ques iniuutes, la planche est gravée. Pendant l'opóration, ou retire quelquefois la pianelle de zinc, et ou la lave il l'eau pure, afin de la débarrasser des partics do sulfate de zinc et de cuivre métailique, qui adhèrent à sa surface.
Pour prouver l'inaltérabilité de mon vernis, on pent dessiner des traits sur une assiette en porcelaine, et la reniplir avec la dissolution de sulfate de cuivre. Oes traits ne souffriront jauiais aucune altération.
Depuis longtemps on avait employé la pile pour graver en taille douce; mais personne n'a essayé avant moi la gravure en relief par des moyens électro-ehimiques. Seanrnoins, plusieurs fois ou avait obsArvé qu'à l'aide de l'électricité on pouvait obtenir dans la taille douce des creux d'une très-grande profondeur sans élargissement des traits. Tandis que l'action chiraique ronge de tous les còtés, une énergique action électro chimique creuse seu-lement dans les fonds. Cette supériorité de l'électricité galvanique sur la simple action des acides rend possible la gravure en relief, qui a besoin de grande profondeur.
Sans tous les procédés empruntés à la lithographie, il aurait été impossible de vernir les dessins avec une pareille perfection, et sans Yélectro métallurgie on n'aurait pas pu graver profondément sans altérer les traits. Ces deux arts, que nous avons vus naitre de nos jours, ont été les antécédents de l'électrographie, ou élcctro