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Opere Complete
Volume Secondo
Giuseppe Devincenzi
Giovanni Fabbri Editore, 1914, pagine 487

Digitalizzazione OCR e Pubblicazione
a cura di Federico Adamoli

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   NOTE ED AGO!ONTE
   gravare en relief, cet art nouveau, dont je vaia appréder en j" u de mots les avantages.
   Pour connaitre l'import ance de l'électrographic, il faut la comparer avec les arts qu'elle est appelée à remplacer, et surtout avec la xylographie et avec la lithographie; mais il faut d'abord se rappelor quello est la diftérence principale qui existe entre Firn-pression typographique et les autres impressions. L'impression ty-pographique, c'est iVdire Pi in pression au moyen des surfaces en relief, offre un tròs graud avantage sur toutes les autres espèces d'impressions à causo de la célérìté et du bon marché du tirage. Par le tirage, soit lithographique, soit en taille-douce, on obtient deux, trois, quatre ou cinq cents exemplaires par jonr; en typographie, avec une presse A bras, de mille à troia mille exemplaires; avec des machine» à imprimer, dix fois autant, et mfone davantage.
   11 faut aussi voir quel sera le nombre des impressions qu'on pourra avoir avec les planches électrographiques. Jusqu'à pré-sent je n'ai pas fait de grands tirages; le plus considémble a été do trois mille exemplaires. Cette invention n'a pas encore clé livrèe au commerce; et memo cette communication, qne j'ai l'honneur de fairo à PAcademie des sciences de Plnstitut, est la première qui sera fai te au public. Mais, en raisonnant d'après les qualités du zinc et les fails analogues, on est amenó à penser que le tirage de ces planches doit ótre presquo illimité. Le zinc n'est pas moins dur quo le cuivre. Avec dos clichés en cuivre on peut imprimer des millions d'exemplaires. Tonte le mondo sait quel immense tirage on peut fairc avec les clichés de la stéréotypie, et, à coup sùr, il n'y a aucune comparaison it établir entro le zinc et l'alliage de la stéréotypie. D'ai 1 leurs, dans les cas de grands tirages, on pourra toujours avoir recours aux clichés galvanoplastiques en cuivre, comme on fait à présont mème pour les gravures sur bois; et on pourra ainsi obteuir uu nombre iufini d'impressions.
   L'électrographie mo parait devoir remplacer complétement la xylògraphie. Dans l'art de la gravure sur bois, il y a le dessinateur et le graveur. Dans l'électrographie, le travail du dessinateur n'est pas plus difficile; celui du graveur disparait. Le plus haut degré