Et contre elle-même elle s'arme
D'une pe'nible fermete'.
He'las! cette contrainte extre'me
La prive du vice qu'elle aime
Pour fuir la honte qu'elle hait.
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Sa se've'rite' n'est que faste,
Et l'honneur de passer pour chaste
La re'sout a' l'être en effet.
En vain ce se've're stoï que,
Sous mille de'fauts abattu,
Se vante d'une âme he'roï que
Toute voue'e a' la vertu:
Ce n'est point la vertu qu'il aime;
Mais son coeur, ivre de lui-même,
Voudrait usurper les autels,
Et par sa sagesse frivole
Il ne veut que parer l'idole
Qu'il offre au culte des mortels.
Les champs de Pharsale et d'Arbelle
IOnt vu triompher deux vainqueurs,
L'un et l'autre digne mode'le
Que se proposent les grands coeurs.
Mais le succe's a fait leur gloire;
Et, si le sceau de la victoire
N'eût consacre' ces demi-dieux,
Alexandre, aux yeux du vulgaire,
N'aurait e'te' qu'un te'me'raire,
Et Ce'sar qu'un se'ditieux.
«Questo autore,» disse, «era un saggio che presto' piu' di una volta il fascino dei versi alla filosofia. Se ci avesse dato sempre strofe simili, sarebbe il primo dei poeti lirici; eppure, proprio mentre componeva questi bei brani, uno dei suoi contemporanei lo chiamava
Certain oison, gibier de basse-cour.
«In un altro passo dice di Lamotte:
De ses discours l'ennuyeuse beaute'.
«E in un altro:
... Je n'y vois qu'un de'faut:
C'est que l'auteur les devait faire en prose.
Ces odes-la' sentent bien le Quinault.
«Lo perseguita in ogni suo scritto: sempre gli rimprovera l'aridita' e il difetto d'armonia. Sareste curioso di vedere le odi che scrisse, qualche anno dopo, questo stesso censore che giudicava Lamotte dall'alto in basso e lo denigrava da vero nemico? Leggete:
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